Tout ce fatras de bonnes intentions relatives à la lutte contre la criminalité ne représente que des fadaises. Il existe en réalité deux formes de délinquance touchant notre pays. Celle des suisses ou résidents et celle des étrangers de passage. Pour ce qui est des résidents, des actions à la base sont indispensables. Elles commencent donc par les incivilités liées le plus souvent à la consommation de diverses substances dont l'alcool. En effet, les agressions gratuites et autres actes de violences ne se produisent que très rarement un dimanche à midi....mais font le plus souvent suite à des soirées bien arrosées. Le fait de pouvoir se "charger", hurler voire uriner sur la voie publique en ne risquant strictement rien donne aux personnes fautives un sentiment de puissance qui mène à toute autre forme de "bêtises" dont notamment l'alcool au volant.... En luttant donc contre les incivilités la police fait d'une pierre deux coups. Pour ce qui est de la délinquance étrangère, le travail est vraiment beaucoup plus difficile et demande un personnel beaucoup plus conséquent qui doit impérativement travailler avec les cantons frontaliers et les CCPD (centre de coordination polices douanes, suisse, france, allemagne, italie). Mais là aussi, une constante est très importante, LA PRESENCE POLICIERE DANS LA RUE, et la tolérance zero. Les actions coup de poing n'ont jamais vraiment inquiété les milieux criminogènes qu'ils soient de petite ou de grande délinquance. Ceux-ci savent très bien se renseigner et éviter de se faire prendre dans des contrôles d'envergure. Résultat 6 à 8 gendarmes pour un contrôle d'ivresse une nuit = plus personne pour les autres taches de police. Alors que tous ces Grands Chefs et Politiques choisissent où se trouvent les vraies priorités dans la répartition des effectifs à leur disposition.