En cause, les difficultés propres au commerce de détail, comme ailleurs en Suisse. «Si nous voulions continuer, il aurait fallu revoir le modèle d’affaires, sans savoir si le succès aurait été au rendez-vous», justifie-t-il. La société, spécialisée dans le haut de gamme et le surmesure, a «suffisamment à faire dans l’aménagement de chalets et d’appartements et avec ses prestations d’entreprise générale», assure-t-il.
La boutique de la rue du Vieux-Pont liquide ainsi dès aujourd’hui ses meubles. «Il y aura encore la possibilité pour les particuliers d’en commander, mais sur demande», ajoute Jean-Marie Vuagniaux. Et d’affirmer que les prix ne seront pas plus élevés qu’à présent.
Pas de licenciement direct
Du côté des employés, l’un des collaborateurs sera transféré à l’administration de l’entreprise, tandis que la deuxième personne a trouvé un autre emploi.
Si le commerce de détail marche moins qu’auparavant, l’usine de la Pâla qui compte une septantaine de collaborateurs tourne, elle, à plein régime. «Par rapport à l’an dernier, la reprise est bien réelle.» Pour preuve, l’entreprise qui avait dû se séparer de huit employés en mai 2017 a pu engager deux de ses apprentis diplômés et également un poseur. CP
Commentaires
Inconnu (non vérifié)
lun, 08 oct. 2018
Ajouter un commentaire