Le virus, bon pour la démocratie?

mar, 31. mar. 2020

Rebond
PAR PAUL GROSSRIEDER*

Face aux remises en cause actuelles de la démocratie au nom de l’efficacité (libéralisme économique extrême, illibéralisme), la crise du coronavirus semble la revaloriser.

PRISE DE CONSCIENCE. En premier lieu, cette crise éclaire le rôle de l’individu dans la société. La tendance aujourd’hui est à l’absolutiser et à lui accorder une liberté sans limite, de sorte qu’on en arrive à entraver le fonctionnement juste et efficace de la société et à favoriser les crises (gilets jaunes, par exemple). Une crise de la gravité de celle du Covid-19 souligne l’importance de la responsabilité de l’individu devant la collectivité, complémentaire de sa liberté. Si nous ne nous montrons pas responsables, le fléau aura gain de cause, et c’est ce que le Conseil fédéral rappelle…

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