«On se parle, mais ce n’est pas pareil que de se prendre dans les bras»

jeu, 02. avr. 2020

Depuis l’apparition du coronavirus, les grands-parents ont été relevés de leurs fonctions. Une épreuve racontée par trois couples gruériens.

«On s’est vus par la vitre»

Un bisou collé sur l’écran de la tablette. Un dessin envoyé par la poste. Ces douces attentions ne sont que de pâles substituts. Coupés de leur famille et de leurs petits-enfants par le confinement, les grands-parents souffrent.

«L’autre jour, notre fils est passé avec la plus jeune de nos petits-enfants. On s’est vus par la vitre. Mais c’est dur», explique Malou Pasquier, 64 ans, la gorge serrée par l’émotion. Comme beaucoup d’autres grands-parents, Malou Pasquier et son mari Aldo recevaient régulièrement leurs petits-enfants. «Les deux plus grands, de 9 et 11 ans, venaient tous les mercredis pour le repas et…

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