Prédire l’évolution d’une épidémie est extrêmement complexe. Directeur de l’hôpital Daler et membre du groupe de travail qui planche sur le modèle prédictif pour le canton, David Queloz revient sur le graphique publié dans nos colonnes mardi.
Quel regard jetez-vous sur une prédiction comme celle avancée par les jeunes mathématiciens de Swiss-SDI?
J’ai beaucoup de sympathie pour ces jeunes qui sont motivés à s’investir dans cette crise, y compris avec un esprit entrepreneurial. Mais s’il y a bien quelque chose qu’on a redécouvert avec le coronavirus, c’est l’humilité dans les approches scientifiques concernant les pandémies. Eux-mêmes le disent dans votre article, les paramètres sont extrêmement compliqués à définir et une erreur d’appréciation, même minime, peut modifier considérablement…