Dans le cadre de l'affaire des malversations de l'ancien boursier de Belfaux, une enquêtes administrative a été menée et a conclu à "l'existence de différents manquements des autorités communales à certains de leurs devoirs de diligence", d'après le communiqué de la Préfecture de la Sarine.
L’enquête administrative ouverte après la découverte des malversations de l’ex-boursier de Belfaux conclut à l’existence de manquements des autorités communales à certains de leurs devoirs de diligence. Ordonnée par le préfet de la Sarine Carl-Alex Ridoré, cette enquête a porté sur la gestion financière et comptable au sein de la commune de Belfaux.
L’enquête, dont les conclusions ont été présentées vendredi par le préfet de la Sarine, souligne que les autorités communales ont pris des mesures trop légères et trop tardives au regard des signaux d’alarme qui existaient dès l’été 2018. Autre manquement signalé, la signature par les syndics des périodes concernées d’ordres de virement sans vérifications suffisantes. Les autorités n’ont pas non plus suffisamment mis en pratique les résultats d’un audit diligenté par le Conseil communal en 2014 à la suite d’une note interne en relation avec l’ancien boursier communal.
L’enquête a également établi que les artifices comptables élaborés par l’ancien boursier communal pour masquer les prélèvements indus étaient difficiles à détecter pour les membres d’un Conseil communal de milice. Les membres d’un exécutif communal ne disposent pas nécessairement des connaissances techniques suffisantes.
L’enquête relève finalement que les mesures urgentes prises par le préfet de la Sarine dès septembre 2019 ont permis d’assurer le rétablissement d’un fonctionnement normal au sein de la commune. ATS/AD
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