La philosophe et poète Véronique Bergen trace le portrait tumultueux d’Annemarie Schwarzenbach. A travers les voyages, les drogues, les amours homosexuelles, la lutte contre le nazisme se dessine une figure extraordinaire de femme libre.
ÉRIC BULLIARD
Ces pages sentent la fascination. Philosophe, romancière, poète, Véronique Bergen aime les cabossés de la vie, les exclus, les maudits, elle qui a écrit sur Janis Joplin, Ulrike Meinhof, Marilyn Monroe, Serge Gainsbourg… Le destin d’Annemarie Schwarzenbach (1908-1942) ne pouvait que la passionner. Et l’auteure belge a trouvé le souffle pour dire cette «vie en mouvement». Sans se contenter d’une simple biographie, cet ouvrage inaugural de la collection Figures de l’itinérance – lancée par les éditions genevoises Double Ligne – s’intéresse plus…