A propos des temps qui changent.
«Exilé» depuis soixante ans à Fribourg, me voilà de retour à Bulle, la ville de mon enfance. Durant tout ce temps, beaucoup d’eau a coulé dans la Trême, et de béton sur les deux rives. Difficile de reconnaître les lieux de mon enfance vu les chamboulements opérés dans tous les quartiers de la ville.
La ferme Garin (chemin des Crêts 17), où l’on vivait, a depuis longtemps disparu. Les descentes en luge à la côte à Barras, du Moulin ou encore de Montcalia sont toujours accessibles, mais… en voiture!
Les journaux Le Fribourgeois et la Feuille d’avis de Bulle, concurrents à l’époque de La Gruyère, sont depuis longtemps tombés aux oubliettes.
Qui aurait pensé à l’époque à un mariage de raison entre La Tour et Bulle? Le Salon rose de Francis et Monique, lieu…