Jean-Marie Menoud prend sa retraite après quarante-six ans à la Confiserie Baechler.
Son histoire boulangère commence dès sa naissance, lui qui est né dans une boulangerie.
L’occasion de rappeler les traditions d’un métier qui évolue et attire moins d’apprentis.
ANGIE DAFFLON
PORTRAIT. Il aime son métier, tout simplement. Ses mentors lui auraient transmis leur propre passion. Jean-Marie Menoud n’a pas d’autres mots pour expliquer son attachement à sa profession de boulanger et à la Confiserie Baechler. C’est qu’à la fin du mois, le Bullois quittera la maison gruérienne après quarante-six ans dans le laboratoire.
Boulanger, c’est un métier qui lui était, pourrait-on dire, prédestiné: «Je suis né dans une boulangerie», sourit-il. Plus précisément dans le lit de sa grand-maman, situé dans la…