ATELIERS. Pas question de somnoler à l’heure de digérer la soupe de chalet. Dans les salons des Halles, la question brûlante de la maind’œuvre sur les alpages a suscité d’intenses échanges d’expériences et diverses propositions. A Schwytz par exemple, les teneurs d’alpage font régulièrement appel à des jeunes de la région. «Mais ils restent deux ou trois saisons et ensuite ils partent travailler pour l’industrie, parce que ça paie mieux, explique Othmar Schelbert, président de l’Economie alpestre cantonale. Ou pire, ils vont sur des alpages dans d’autres cantons (rires).»
«Nous en Valais, nous connaissons depuis longtemps le système des consortages. Trente propriétaires laissent leurs vaches sur un alpage et chacun met à disposition un ouvrier, souvent étranger. Et, très souvent, la…