Les grandes heures de la bande dessinée franco-belge ont vu naître des héros qui survivent parfois bien à leurs créateurs. Démonstration en quatre exemples de classiques qui ont droit à des parutions récentes.
ROMAIN MEYER
En bande dessinée, il a été de coutume, parfois contre la volonté de leurs créateurs, de ne pas laisser les anciens personnages se reposer à la fin de leurs aventures. Même s’ils étaient moribonds, on a voulu remettre sur pied leur ancienne gloire, soit par profit, soit pour l’hommage, souvent pour les deux, sous le prétexte que les héros ne meurent pas. Un seul a résisté à l’appel de la renaissance, un jeune homme à la houppe accompagné de son chien parlant. Tous les autres y sont passés, dans des productions pas toujours à la hauteur.
En cette fin d’année, la…