MANDAT. Faut-il traiter en urgence le mandat demandant un audit du Service de l’enseignement obligatoire de langue française (SEnOF)? Une majorité du Grand Conseil a répondu oui, mais ce sera non. Car avec 50 voix contre 46 et 9 abstentions, cette requête n’a pas atteint la majorité qualifiée nécessaire, après des débats pas totalement sereins.
Pour rappel, neuf députés ont déposé ce mandat la semaine passée (La Gruyère du 14 décembre). Ce lundi, on apprenait que le Conseil d’Etat les doublait en lançant ledit audit sans plus attendre. «Rien n’est plus suspect que les bonnes intentions», a commenté à ce sujet Christian Clément (centre, Arconciel).
Pour Gabriel Kolly (udc, Corbières), qui a déposé la requête d’urgence, «il serait logique que les mandataires puissent s’expliquer…