FINANCES. Elle était trop grande pour faire faillite. Un effondrement bancaire aussi spectaculaire n’était pas censé se reproduire après la crise financière de 2008 et le sauvetage d’UBS. Et pourtant… En mars, le monde découvrait à quel point Credit Suisse était en train de sombrer. A tel point qu’au terme d’un week-end de spéculations et de folles négociations, le 19 mars, deux conseillers fédéraux, les présidents de Credit Suisse et d’UBS ainsi que les responsables de la Banque nationale suisse et de l’Autorité de surveillance des marchés (Finma) venaient devant la presse pour annoncer la fin abrupte de la banque avec son rachat par UBS. Et ce afin d’éviter un mouvement de panique à la réouverture des marchés.

Pour sauver Credit Suisse – non, «il s’agit d’une opération commerciale»,…