Une chanson, son histoire et les souvenirs qui lui sont liés: tel est l’objet de cette chronique, issue de Je ne laisserai jamais dire que ce n’est pas la plus belle chanson du monde. Un blog décliné en deux livres.
LE PETIT CHEVAL. Monsieur, monsieur, page 6, Le petit cheval!
Tu as huit ans. Tes héros se nomment Goldorak, Albator, Pirmin Zurbriggen. Tu raffoles des langues de chat au sucre et des grenouilles à cinq centimes que tu voles parfois avec tes amis à La Source, le magasin du quartier. Et surtout, maman te prépare les tartines à ton retour de l’école.
L’école. Tu l’aimes plutôt, parce que c’est facile et que tu as de bonnes notes. Tu aimes surtout quand le monsieur du chant vient avec sa guitare et ses sabots. Tu aimes moins quand il ouvre la fenêtre en plein hiver parce que,…