LIVRES
Daniel Maggetti
MATLOSA
Zoé, 144 pages
Depuis près de trente ans (son premier livre, La mort, les anges, la poussière, date de 1995), Daniel Maggetti explore son histoire familiale, son enfance tessinoise, ses racines. Après la figure de sa grand-mère paternelle (Une femme obscure, 2019), l’écrivain et professeur à l’Université de Lausanne se penche ici sur ses grands-parents paternels, en particulier sur Francesco, dit Cecchino. Né en 1883, ce charbonnier lombard a fui l’Italie fasciste pour s’installer dans un village tessinois, où il est appelé Matlosa, comme «toute personne dont on ne pouvait pas retracer la généalogie, et entrait dans la catégorie quiconque venait de plus loin que cinquante kilomètres à la ronde».
«Des fantômes de l’ancien temps, il est le seul qui m’intimide»,…