Fribourg utilise très largement le travail d’intérêt général comme peine de substitution.
Pour rendre cela possible, il s’appuie sur un large réseau d’institutions qui acceptent d’employer ce personnel particulier.
Pour Fabio Scascighini, chef du secteur Peines en milieu ouvert, l’effort consenti en vaut la peine.
XAVIER SCHALLER
JUSTICE. Travailler quatre heures pour éviter un jour de prison. C’est le deal proposé par le Code pénal suisse avec le travail d’intérêt général (TIG), qui peut également remplacer des peines pécuniaires. Le canton de Fribourg est, depuis longtemps, un champion dans l’utilisation de cet outil.
En 2021, selon l’Office fédéral de la statistique, Fribourg a cumulé 35 190 heures de TIG. Cela équivaut à près de 8800 jours de prison évités, plus que n’importe quel…