Passé jeudi par la salle CO2, Le jour du kiwi se révèle plus émouvant et complexe que prévu. Avec, au centre, Gérard et Arthur Jugnot en père et fils qui ne savent pas se dire leur amour.
ÉRIC BULLIARD
SAISON CULTURELLE. Une pièce avec Gérard Jugnot intitulée Le jour du kiwi: on s’attend à rire, évidemment, sans trop se prendre la tête. Et c’est le cas avec la pièce de Laetitia Colombani, que la saison culturelle de CO2 proposait jeudi à La Tour-de-Trême, à guichets fermés. L’agréable surprise, c’est qu’elle ne se contente pas de cet humour bon enfant. Elle l’accompagne d’émotions, de réflexions sur la relation père-fils et sur certaines questions sociales. Avec son lot de bons sentiments, qui ne peuvent pas faire de mal en nos temps moroses.
Dans un mélange de bonhomie et d’aigreur, Gérard…