Le capet autoritaire
A la suite d’une lettre d’Yves Barras, parue dans l’édition du 16 novembre, à propos des Barbus de la Gruyère.
Le handicap ne sied à personne, ni à celui qui le subit ni à celui qui l’observe. Qu’il survienne tôt ou tard dans l’existence, il faut «faire avec» au mépris des choix de vie souhaités, au mépris des projets personnels, familiaux et professionnels, au mépris des rêves d’une sereine ou voyageuse retraite. Le handicap sanctionne au hasard, sans faute, sans instruction, sans jury ni procès.
Les statuts des Barbus de la Gruyère défendent d’être «batailleurs»: étrange conception des héritiers de Nicolas Chenaux. Ils préconisent le «savoir vieillir et le savoir renoncer» aux rares battants qui hantent encore leurs rangs: étranges concepts de montagnards aguerris…